Connais tu l’effet ZEIGARNIK?
Combien de fois t’es-tu retrouvé à ne pas réussir à t’endormir le soir car il te revenait d’innombrables choses à faire en tête ?
Comment as-tu fait pour faire taire le vilain diable en toi qui te le rappelait incessamment ?
Bien souvent, notre cerveau prend un malin plaisir à nous rappeler tout ce qui est inachevé, tout ce qu’on n’a pas réussi à finir, tout ce qu’il faut encore prévoir.
LA SUITE ?
Problème d’endormissement, stress, énervement et sensation de ne pas contrôler la situation. Et finalement au moment fatidique de l’action: “oh zut!! Je devais faire ça!! J’ai oublié!!”
L’effet Zeigarnik ? C’est du Polonais ?
L’effet Zeigarnik, comme nous pourrions l’appeler, qualifie en nous toutes les boucles ouvertes, toutes les échéances que nous n’avons pas encore soldées, tous les petits rappels de la vie à penser pour plus tard.
L’histoire de l’effet Zeigarnik nous vient de la psychologue Russe, Bljuma Zeigarnik. Bljuma a étudié dans les années 20 en Allemagne auprès d’un psychologue nommé Kurt Lewin et a même participé à un programme de recherches dans lequel elle a qualifié cet effet portant son nom.
L’expérimentation menée, consistait à ce qu’un sujet réalise en un temps donné une série de tâches. Bien sûr, il n’avait pas le temps de toutes les réaliser dans le temps imparti. On lui demandait ensuite d’énumérer toutes les tâches dont il se souvenait. Le sujet se rappelait très facilement de toutes les tâches non résolues et parfois plusieurs fois; quant aux tâches finies, il avait parfois du mal à se les remémorer !
L’explication de ce phénomène vient dans la tension émotionnelle que suscitent dans notre cerveau ces boucles ouvertes, ces tâches que nous n’avons pu mener au bout. Cette tension poussant alors le cerveau à stocker une action insatisfaite dans la mémoire.
Le taux de mémorisation de ces actions était alors 2 fois plus élevé que pour les actions terminées!
Comment oublier alors toutes ses tâches ?
La solution c’est d’avoir toujours à portée de main, un dispositif pour noter toutes les tâches restant à réaliser.
De cette manière, le cerveau apprend progressivement à lâcher prise dès lors qu’on se réfère par la suite à ce dispositif (carnet, post it, todo list …).
Vous vous libérez alors l’esprit pour partir plus sereinement dans votre boulot ou pour enfin vivre une bonne nuit de sommeil.
C’est clairement ce que je préconise dans tous mes accompagnements et faisant partie de ma méthodologie ApoTime et plus particulièrement de son pilier 1.
Je te rappelle le pilier 1: avoir une gestion saine de ses tâches.
Tu peux retrouver plus d’éléments la dessus dans l’épisode 16 d’ApoPod (aux environs de 13 minutes)